La tarte au papin, aussi appelée « tarte au papet » dans certaines régions du Poitou et des Charentes, trouve son origine dans la cuisine paysanne rurale de l’ouest de la France. Ce dessert humble et généreux remonte à une époque où les familles utilisaient les ingrédients les plus simples disponibles à la ferme : du lait frais, des œufs des poules du jardin, un peu de farine et de sucre, souvent parfumés de vanille ou de fleur d’oranger quand on en avait. Le mot « papin » vient d’un terme ancien désignant une bouillie ou une crème épaisse obtenue par la cuisson du lait avec de la farine est un dessert économique et nourrissant. La préparation du papin était une tradition familiale, parfois partagée lors des grands repas dominicaux ou à l’occasion des fêtes rurales. On le versait chaud sur une pâte brisée faite maison, puis on enfournait l’ensemble pour obtenir une texture proche du flan, mais avec un caractère rustique et plus onctueux. Véritable madeleine de Proust pour beaucoup de Poitevins, cette tarte représente la chaleur des repas d’antan, la simplicité heureuse des campagnes françaises, et le lien précieux entre les générations. Aujourd’hui encore, elle continue d’être transmise dans les familles et reste un emblème discret mais profondément enraciné du patrimoine culinaire régional.
Tarte au papin
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Description
La tarte au papin, aussi appelée « tarte au papet » dans certaines régions du Poitou et des Charentes, trouve son origine dans la cuisine paysanne rurale de l’ouest de la France. Ce dessert humble et généreux remonte à une époque où les familles utilisaient les ingrédients les plus simples disponibles à la ferme : du lait frais, des œufs des poules du jardin, un peu de farine et de sucre, souvent parfumés de vanille ou de fleur d’oranger quand on en avait. Le mot « papin » vient d’un terme ancien désignant une bouillie ou une crème épaisse obtenue par la cuisson du lait avec de la farine est un dessert économique et nourrissant. La préparation du papin était une tradition familiale, parfois partagée lors des grands repas dominicaux ou à l’occasion des fêtes rurales. On le versait chaud sur une pâte brisée faite maison, puis on enfournait l’ensemble pour obtenir une texture proche du flan, mais avec un caractère rustique et plus onctueux. Véritable madeleine de Proust pour beaucoup de Poitevins, cette tarte représente la chaleur des repas d’antan, la simplicité heureuse des campagnes françaises, et le lien précieux entre les générations. Aujourd’hui encore, elle continue d’être transmise dans les familles et reste un emblème discret mais profondément enraciné du patrimoine culinaire régional.
Portions
2
Aucun ingrédient.
Étapes de la recette
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Prêt
Sabler la farine avec le beurre, le sel et le sucre.
Prêt
Ajouter le jaune d’œuf et l’eau froide progressivement.
Prêt
Former une boule, filmer, laisser reposer 30 min au frais.
Prêt
Préparer le papin (la crème) : faire chauffer le lait avec la vanille (et la fleur d’oranger si utilisée).
Prêt
Pendant ce temps, battre les œufs avec le sucre, puis ajouter la farine.
Prêt
Verser le lait chaud progressivement sur le mélange œufs-sucre-farine en fouettant.
Prêt
Reverser le tout dans la casserole et faire cuire à feu moyen sans cesser de remuer jusqu’à épaississement, comme une crème pâtissière.
Prêt
Étaler la pâte dans un moule à tarte.
Prêt
Verser le papin encore chaud dessus.
Prêt
Lisser la surface.
Prêt
Enfourner à 180°C (th.6) pendant 35 à 40 minutes jusqu’à ce que la crème soit prise et légèrement dorée.
Prêt
Laisser refroidir complètement avant de déguster.
Prêt
La tarte au papin se mange froide, souvent en dessert ou au goûter. Elle peut se conserver 2 à 3 jours au réfrigérateur.