Rince bien les pois aux yeux noirs.
Prêt
L’Acarajé est un plat emblématique de l’État de Bahia au Brésil et un héritage vivant de la culture afro-brésilienne, directement inspiré des traditions culinaires des peuples Yoruba d’Afrique de l’Ouest, notamment du Bénin et du Nigéria. À l’origine, ce beignet à base de pois aux yeux noirs (niébé) pilés était préparé par les femmes africaines réduites en esclavage, qui ont transmis leur savoir-faire culinaire au fil des générations. Frit dans de l’huile de palme rouge (huile de dendê), l’acarajé est fendu puis garni de crevettes séchées, de vatapá (une crème épicée de pain, noix et lait de coco) et parfois d’une salade pimentée. Symbole fort de la religion Candomblé et de la résistance culturelle, il est aujourd’hui vendu dans la rue par les célèbres Baianas, vêtues de blanc et gardiennes de cette tradition sacrée. Savourer un acarajé à Salvador, c’est donc bien plus que goûter un simple beignet : c’est partager un pan de l’histoire, de la spiritualité et de l’identité afro-brésilienne, un lien vivant entre l’Afrique et le Brésil à chaque bouchée.
Pois aux yeux noirs
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Description
L’Acarajé est un plat emblématique de l’État de Bahia au Brésil et un héritage vivant de la culture afro-brésilienne, directement inspiré des traditions culinaires des peuples Yoruba d’Afrique de l’Ouest, notamment du Bénin et du Nigéria. À l’origine, ce beignet à base de pois aux yeux noirs (niébé) pilés était préparé par les femmes africaines réduites en esclavage, qui ont transmis leur savoir-faire culinaire au fil des générations. Frit dans de l’huile de palme rouge (huile de dendê), l’acarajé est fendu puis garni de crevettes séchées, de vatapá (une crème épicée de pain, noix et lait de coco) et parfois d’une salade pimentée. Symbole fort de la religion Candomblé et de la résistance culturelle, il est aujourd’hui vendu dans la rue par les célèbres Baianas, vêtues de blanc et gardiennes de cette tradition sacrée. Savourer un acarajé à Salvador, c’est donc bien plus que goûter un simple beignet : c’est partager un pan de l’histoire, de la spiritualité et de l’identité afro-brésilienne, un lien vivant entre l’Afrique et le Brésil à chaque bouchée.
Aucun ingrédient.
Étapes de la recette
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Prêt
Retire la peau : pour cela, fais tremper les pois quelques heures, puis frotte-les entre tes mains pour décoller la peau, puis rince plusieurs fois pour l'enlever. C'est l'étape la plus longue mais essentielle pour une pâte lisse.
Prêt
Égoutte bien.
Prêt
Mixe les pois pelés avec l’oignon et le sel, en plusieurs fois si nécessaire, jusqu’à obtenir une pâte homogène et un peu épaisse.
Prêt
Bat légèrement la pâte avec une cuillère ou une spatule pour incorporer de l'air, cela donne du volume au beignet.
Prêt
Chauffe une bonne quantité d’huile de dendê dans une casserole profonde.
Prêt
Forme des boulettes ou quenelles à l’aide de 2 cuillères.
Prêt
Plonge-les délicatement dans l’huile bien chaude et fais frire jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées et croustillantes à l’extérieur. Égoutte sur du papier absorbant.
Prêt
Mixe les noix de cajou (ou cacahuètes), le pain trempé, le lait de coco, l’oignon, l’ail et le gingembre pour obtenir une pâte lisse.
Prêt
Verse dans une casserole, ajoute un peu d’huile de dendê et fais cuire à feu doux sans cesser de remuer, jusqu’à ce que ça épaississe et forme une crème onctueuse. Rectifie l’assaisonnement avec sel et piment.
Prêt
Si tu utilises des crevettes fraîches, décortique-les, fait-les revenir rapidement dans un peu d'huile de dendê avec une pincée de sel.
Prêt
Si tu utilises des crevettes séchées, rince-les pour enlever l'excès de sel et fais-les revenir quelques secondes pour réveiller les arômes.
Prêt
Fends chaque acarajé dans la longueur comme un petit pain pita.
Prêt
Remplis généreusement de vatapá et de crevettes.
Prêt
Ajoute éventuellement une salade de tomate et d’oignon pour plus de fraîcheur.
Prêt
Servez idéalement juste après la friture, pour profiter du contraste croustillant-moelleux.
Prêt
N'oubliez pas de mettre une bonne dose de piment pour ceux qui aiment !
Prêt