Le Pain d’Alouette est un pain traditionnel d’origine paysanne, dont le nom poétique évoque davantage la légèreté de sa mie et son aspect rustique, que la présence de tout ingrédient animal. On le retrouve dans plusieurs régions rurales de France, notamment en Auvergne, en Provence, et dans certaines zones du Massif central, où les paysans préparaient ce type de pain nourrissant à partir de farines mélangées : blé, seigle, sarrasin, voire épeautre. Le mot "alouette" pourrait être une ancienne métaphore, faisant référence au pain léger comme l’oiseau, mais fabriqué avec des farines de caractère, souvent enrichi de graines locales (lin, tournesol, pavot). Dans certaines zones, on appelait aussi "pain d’alouette" les pains rustiques aux farines dites pauvres, ou réalisés en fin de fournée pour ne pas gaspiller les restes de pâte. Ce pain, de par sa richesse en fibres, ses qualités nutritionnelles et sa conservation, était un véritable pain de survie, consommé avec du fromage, du lard, ou simplement frotté à l’ail. Il est aujourd’hui redécouvert et remis à l’honneur dans l’univers de la boulangerie artisanale, comme un symbole de retour aux sources et de valorisation du pain complet et naturel, à la fois humble et savoureux.
Pain d’Alouette
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Description
Le Pain d’Alouette est un pain traditionnel d’origine paysanne, dont le nom poétique évoque davantage la légèreté de sa mie et son aspect rustique, que la présence de tout ingrédient animal. On le retrouve dans plusieurs régions rurales de France, notamment en Auvergne, en Provence, et dans certaines zones du Massif central, où les paysans préparaient ce type de pain nourrissant à partir de farines mélangées : blé, seigle, sarrasin, voire épeautre. Le mot "alouette" pourrait être une ancienne métaphore, faisant référence au pain léger comme l’oiseau, mais fabriqué avec des farines de caractère, souvent enrichi de graines locales (lin, tournesol, pavot). Dans certaines zones, on appelait aussi "pain d’alouette" les pains rustiques aux farines dites pauvres, ou réalisés en fin de fournée pour ne pas gaspiller les restes de pâte. Ce pain, de par sa richesse en fibres, ses qualités nutritionnelles et sa conservation, était un véritable pain de survie, consommé avec du fromage, du lard, ou simplement frotté à l’ail. Il est aujourd’hui redécouvert et remis à l’honneur dans l’univers de la boulangerie artisanale, comme un symbole de retour aux sources et de valorisation du pain complet et naturel, à la fois humble et savoureux.
Portions
2
Ingrédient
Quantité
Unité
Farine T65
250
grammes
Farine de seigle
100
grammes
Farine d’épeautre
100
grammes
Sel
10
grammes
Graine de tournesol
50
grammes
Graine de courge
50
grammes
Levain naturel
100
grammes
Eau tiède
300
millilitres
Étapes de la recette
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Prêt
Mélanger les farines, le sel et les graines (en garder un peu pour le dessus).
Prêt
Délayer le levain ou la levure dans l’eau tiède.
Prêt
Verser dans la farine et pétrir 10 à 12 min jusqu’à obtenir une pâte souple et légèrement collante.
Prêt
Couvrir et laisser lever 2 h à température ambiante (ou 8–12 h au frais).
Prêt
Dégazer, former une miche ou un pain long.
Prêt
Laisser lever sur plaque farinée ou dans un banneton pendant 1h à 1h30.
Prêt
Humidifier légèrement et parsemer de graines.
Prêt
Préchauffer le four à 240°C avec un récipient d’eau pour la vapeur.
Prêt
Grigner le pain.
Prêt
Cuire 10 min à 240°C, puis 25–30 min à 210°C, jusqu’à croûte dorée et son creux.
Prêt
Conseils : ce pain se conserve parfaitement plusieurs jours. Il accompagne à merveille fromages, pâtés, potages, plats en sauce, ou beurre salé.